Vous avez de l’or et vous voulez le vendre, mais vous n’arrivez pas à le chiffrer ? De plus en plus de boutiques d’or fleurissent dans les coins les plus improbables des villes, mais on en entend beaucoup parler et la confiance fait défaut. Ce qui est certain, c’est qu’avant de confier vos objets de valeur à un négociant en or, il serait utile de savoir exactement ce qu’ils valent afin d’être sûr de recevoir une somme appropriée.
Or : combien de carats vaut-il ?
La première méthode qui peut être utilisée consiste à établir, à l’aide d’une loupe, le nombre de carats de chaque pièce, en essayant de trouver ce que l’on appelle le poinçon, un chiffre gravé sur notre bijou entouré d’un losange qui indique la quantité d’or présente dans l’objet ; l’unité de mesure est exprimée en carats ou en finesse. De cette façon, non seulement nous pourrons estimer la valeur de nos bijoux, mais nous pourrons également savoir s’ils sont vraiment authentiques ou non. Il est clair que, si les chiffres sont illisibles, il est conseillé de faire tester l’or par un orfèvre de confiance qui, par un test chimique spécifique, pourra nous dire s’il s’agit d’objets en or, comme nous le pensions, ou d’objets plaqués or. Un autre fait à noter, surtout pour ceux qui n’ont pas de connaissances particulières du secteur, est qu’une grande partie des bijoux en or produits avant 1980 sont légèrement inférieurs à leur valeur en carats déclarée. Par exemple, un bijou marqué 18 carats est en fait entre 17 et 17,5 carats. Si vous avez des doutes sur un article, l’outil le plus approprié pour les lever est le test à l’acide, en achetant – en ligne ou dans les bijouteries (ils ne coûtent que quelques euros) – une pierre spéciale composée de différents matériaux ressemblant à du silex, dont la novaculite, et d’acide nitrique, qui sert précisément à tester l’or 10, 14, 18 et 22 carats. Le kit peut également contenir une balance. La procédure est la suivante : supposons que nous ayons de l’or 14 carats. L’objet est frotté contre la pierre et une goutte d’acide 14 carats est versée sur la marque laissée par la pierre. Si l’objet testé est bien de 14 carats, il résistera à l’acide et ne changera pas. Au contraire, l’acide versé deviendra brun. S’il disparaît complètement, ce n’est pas de l’or. Le conseil est donc d’essayer tous les acides et d’ajuster en fonction du changement de couleur : en gros, si l’acide 18 carats n’a aucun effet, mais que l’acide 22 carats donne une couleur brune, alors envisagez l’or 18 carats. Si l’acide 14 carats n’a aucun effet, mais que l’acide 18 carats devient marron, considérez l’or 14 carats, et ainsi de suite.
Or : comment traiter les pièces ?
Si vous possédez des pièces d’or, le conseil est de les conserver séparément du reste de vos objets en or et de les faire évaluer par un expert. Elles peuvent en effet avoir une valeur numismatique supérieure à celle du métal, selon l’ancienneté, la rareté et l’état général de la pièce. Une alternative viable, mais uniquement pour ceux qui ont une expérience du commerce électronique, pourrait être de vendre les pièces sur le net. Mais dans ce cas, un certificat d’authenticité est nécessaire pour convaincre les acheteurs de payer le bon montant. En fait, il s’agit d’un domaine où la négociation pourrait atteindre des chiffres très élevés étant donné la présence de nombreux collectionneurs prêts à payer des sommes considérables pour des objets authentiques.
Or : comment déterminer son poids en grammes ?
La deuxième méthode consiste à déterminer le poids de l’or en grammes. Pour ce faire, vous avez besoin d’une balance. Le chiffre que vous obtenez ne représente pas nécessairement le montant qui vous sera proposé, mais il s’agit d’une valeur de référence pour entamer les négociations. Faites attention aux balances : ce ne sont pas les balances normales que nous avons à la maison pour peser les aliments. Il s’agit de balances spéciales que vous pouvez acheter chez un bijoutier pour moins de 50 euros. Les objets doivent être pesés par groupes, divisés par carat, placés sur la balance et laissés se stabiliser avant l’enregistrement de la mesure.